ENV/DEV/J/690

LES PROBLEMES SONT CLAIRS ET LE CADRE A ETE ADOPTE : NOUS DEVONS MAINTENANT PASSER A L’ACTION SUR LE TERRAIN, A DECLARE LE SECREAIRE GENERAL

03/09/02
Communiqué de presse
ENV/DEV/J/690


LES PROBLEMES SONT CLAIRS ET LE CADRE A ETE ADOPTE : NOUS DEVONS MAINTENANT PASSER A L’ACTION SUR LE TERRAIN, A DECLARE LE SECREAIRE GENERAL


(Adapté de l'Anglais)


Johannesburg, le 3 septembre -- Observations faites par le Secrétaire général lors de la table ronde de haut niveau du 3 septembre à Johannesburg :


Le Secrétaire général, revenant sur les initiatives importantes nées des sommets et conférences récemment organisés, a rappelé que les dirigeants du monde ont opté pour des orientations ambitieuses pour la paix et le développement au 21è siècle.  Aux termes de la Déclaration du Millénaire, les dirigeants du monde ne se sont pas seulement engagés à délivrer les hommes et les femmes de la pauvreté mais à les protéger de la violence et des conflits armés.  La même priorité avait été accordée à la protection de l'environnement.  Nous sommes ici aujourd'hui pour répondre aux défis posés par l'équation développement-environnement, a -t-il fait remarquer. 


Le Secrétaire général a convenu que depuis le Sommet de la terre de Rio de Janeiro, il y a 10 ans, les progrès ont été plus lents que prévus.  La réalité veut que les schémas actuels de développement ne seront peut-être pas durables, même pour ceux qui en tirent le plus de bénéfices.  La raison d'être de Johannesburg, a-t-il expliqué, est de trouver une autre voie qui permette d’améliorer les conditions de vie de tous tout en protégeant l'environnement.  Cette relation entre la société humaine et l'environnement naturel est au centre des préoccupations de Johannesburg et c'est ce qui distingue ce Sommet des autres grandes réunions et conférences.  Même si nous parvenons à atteindre les objectifs du Millénaire d'ici à 2015, quelle en sera la portée si ces réalisations ne sont pas durables? s'est-il demandé.  De même, comment pouvons-nous parler de développement durable si les autres objectifs ne sont pas atteints? 


Selon le Secrétaire général, le message de la réunion de Doha est qu'il est autant important de favoriser les échanges commerciaux que de fournir une aide si nous voulons que les pays en développement fassent des progrès durables.  Il a dit approuver vigoureusement l'appel lancé par l'Organisation mondiale du commerce en vue de fournir une aide aux capacités commerciales et de négociation des pays en développement pour qu'ils puissent réellement exploiter leur potentiel commercial et productif.  La Conférence de Monterrey a été axée sur la mobilisation des ressources pour le développement et aussi bien les pays développés que les pays en développement ont pris des engagements impressionnants, a noté Kofi Annan, regrettant toutefois que les résultats restent bien en deçà du minimum nécessaire pour atteindre les objectifs de développement du Millénaire. 


Les problème sont clairs clair et le cadre a été adopté.  Nous devons maintenant passer à l’action sur le terrain, a-t-il ajouté.  Nous réalisons que le terme  "Nous" ne comprend pas seulement les gouvernements mais doit inclure tous ceux qui peuvent faire la différence.  Les gouvernements doivent convenir d'un programme d'action commun et l'adopter.  Ce programme doit être soutenu par des partenariats privés entre divers acteurs que ce soit les gouvernements, le monde des affaires, les ONG, les communautés locales, le monde universitaire et les individus dans le monde.  Kofi Annan a plaidé en faveur de la constitution d'une alliance pour le progrès, la seule alliance, selon lui, qui sera en mesure d'atteindre les objectifs fixés lors du Sommet du Millénaire, de Doha, de Monterrey et maintenant de Johannesburg.


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