LE PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT VA ENTREPRENDRE UNE EVALUATION DE LA SITUATION ENVIRONNEMENTALE DANS LE TERRITOIRE OCCUPE PALESTINIEN
Communiqué de presse PAL/1905 |
UNEP/104
LE PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT VA ENTREPRENDRE UNE EVALUATION DE LA SITUATION ENVIRONNEMENTALE DANS LE TERRITOIRE OCCUPE PALESTINIEN
Cartagena (Colombie), le 15 février (PNUE) –-Réuni en session extraordinaire cette semaine, dans la ville de Cartagena en Colombie, le Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a décidé d’entreprendre une évaluation de la situation environnementale dans le Territoire palestinien occupé. Cette décision a été motivée par les préoccupations que suscitent la pollution des rivages côtiers et de l’eau destinée à la consommation, le retraitement des déchets domestiques, et la dégradation de la végétation dans cette région.
A titre de mesure immédiate, le Directeur exécutif du Programme, M. Klaus Töpfer a été invité par Israël et l’Autorité palestinienne à se rendre dans la région. Les experts du PNUE seront, quant à eux mobilisés pour réaliser une étude documentée à partir des informations disponibles. Leurs conclusions permettront d’identifier les problèmes requérant une éventuelle analyse supplémentaire, qui sera réalisée cette fois-ci sur le terrain, afin d’établir leur effet sur l’environnement. Afin d’améliorer le bien-être de tous les individus vivant dans la région, des recommandations devraient être ensuite formulées sur la manière de répondre à ces problèmes, comme par exemple le traitement approprié des déchets domestiques. La décision adoptée par le PNUE encourage également l’application des accords existants dans la région.
Commentant la décision, M. Töpfer a expliqué que l’objectif est à la fois d’améliorer les conditions de vies des habitants de la région mais aussi que les bénéfices de cette coopération entre Israéliens et Palestiniens rejaillissent sur d’autres domaines. De son côté, le Ministre de l’environnement de l’Autorité palestinienne, M. Yousef Yousef Abu Safieh, a reconnu que la dégradation de l’environnement, telle la contamination des nappes phréatiques communes, représentait une menace pour les générations présentes et futures tant en Palestine qu’en Israël. «Si nous comptons effectivement vivre ensemble, nous devons respecter les ressources naturelles communes à notre région», a-t-il affirmé. Des propos auxquels a fait écho la Directrice générale adjointe du Ministère de l’environnement d’Israël, Mme Valérie Brachya, confirmant qu’il s’agissait bel et bien d’un problème transfrontière affectant tout le monde et soulignant que la protection de l’environnement est rendue doublement plus difficile en temps de guerre. «La reprise de la violence, depuis septembre 2000, a placé la coopération en matière de protection de l’environnement, prévue au titre des accords signés par nos deux pays, entre parenthèses»,a-t-elle déploré, afin d’espérer que la décision du PNUE permettra de remédier à cet état de faits et, à terme, d’améliorer la situation environnementale de la région.
Pour de plus amples informations, prière de contacter : Tore J. Brevik, Directeur de la Division de la communication et de l’information du PNUE, à Nairobi, par téléphone au : 254-2-62-3292 ou par courriel à : tore.brevik@unep.org, Nick Nuttal, Chef des médias au : 254-2-62-3084 ou courriel : nick.nuttall@unep.org, ou Jim Sniffen, en charge de l’information du PNUE à New York au : 1-212-963-8094 ou courriel : info@nyo.unep.org.
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