LES DELEGATIONS EXAMINENT LE FUTUR PROGRAMME DE TRAVAIL DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME
Communiqué de presse FEM/1136 |
Commission de la condition de la femme
4ème séance - après-midi
LES DELEGATIONS EXAMINENT LE FUTUR PROGRAMME DE TRAVAIL
DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME
Elles souhaitent renforcer son rôle de catalyseur pour
l’intégration des sexospécificités dans toutes les activités des Nations Unies
Les membres de la Commission de la condition de la femme ont, cet après-midi, commenté le projet de programme de travail pluriannuel de la Commission pour 2002-2006 ainsi les recommandations du Secrétaire général visant à améliorer l’efficacité de ses méthodes de travail.
Selon le projet de programme de travail, qui doit être soumis au Conseil économique et social pour son adoption finale, la session de 2002 pourrait être consacrée aux deux thèmes suivants: "la mondialisation, les femmes et le travail tout au long du cycle de vie" et "les femmes et la gestion de l’environnement". La Commission pourrait en 2003 se pencher sur les questions du renforcement des capacités institutionnelles; des droits fondamentaux des femmes, l’élimination de toutes les formes de violence, y compris le trafic des femmes. Le projet de programme de travail prévoit pour 2004 l’examen des structures de prises de décision ainsi que l’examen du thème "les femmes, la paix et la sécurité". Il propose pour 2005 de procéder à l’évaluation de la suite de l’application du Programme d’action de Beijing et du Document final de la 23ème session de l’Assemblée générale et d’évaluer les problèmes nouveaux. La session de 2006 pourrait être consacrée à l’examen des perspectives sexospécifiques concernant le rôle des technologies de l’information ainsi qu’au bilan de la première décennie pour l’élimination de la pauvreté dans une perspective sexospécifique. L’examen des stratégies d’exécution des plans nationaux et du Plan d’action de la 23ème session extraordinaire de l’Assemblée générale figurerait au programme de travail de chaque session.
Les délégations ont dans leur ensemble convenu du caractère pertinent du projet de programme de travail dans la mesure où il tient compte des priorités arrêtées par le Programme d’action de Beijing et par la 23ème session extraordinaire de l’Assemblée générale, y compris la prise en compte systématique des sexospécificités. Certaines délégations ont relevé que la programmation des thèmes en fonction de la tenue des grandes conférences internationales était un gage d’efficacité. La représentante de la Tunisie a toutefois remis en question le bien-fondé du lien entre la lutte contre la pauvreté dans le contexte de la mondialisation et le phénomène de vieillissement de la population, craignant que l’examen conjoint des deux thèmes n’affaiblisse leur importance. La représentante des Etats-Unis a souhaité pour sa part que la situation des femmes handicapées soit incluse au programme de travail de la Commission pour 2002.
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7 mars 2001
Le représentant du Mexique a déploré qu’aucune mention ne soit faite de l’éducation et de la santé, à l’exception de la question sur les femmes et le VIH/sida à l'étude de la session. Il a proposé que la Commission examine en 2003 le thème relatif au rôle des technologies de la communication et de l’information au service du développement, de la santé et du travail sous l’angle des sexospécificités. Il a également suggéré que le rôle des hommes et des garçons constitue le thème horizontal pour l’ensemble du programme. Il a également souhaité limiter la portée de l’examen du Programme d’action et du Document final de la session extraordinaire prévu en 2005 pour qu’il ne préjuge pas de la décision qui sera prise sur la possibilité d’organiser une session extraordinaire ou une conférence mondiale de suivi. Il a également souhaité que les processus de suivi des conférences se déroulent tous les dix ans pour permettre une analyse plus poussée.
S’agissant de l’amélioration des méthodes de travail de la Commission, les délégations se sont ralliées aux recommandations du Secrétaire général en vue de renforcer le rôle de catalyseur de la Commission pour ce qui est de l’intégration d’une démarche soucieuse de l’égalité entre les sexes dans les programmes et activités du système des Nations Unies. La révision des méthodes de travail de la Commission est nécessaire pour que celle-ci s’adapte aux évolutions et acquiert le dynamisme nécessaire à son efficacité, a estimé le représentant de la République islamique d’Iran qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine.
Parmi les propositions du Secrétaire général figurent la possibilité pour la Commission d’aborder des questions urgentes ne figurant pas dans son programme de travail; de créer davantage de synergie entre la Commission et les autres organes des Nations Unies, en particulier les commissions techniques du Conseil économique et social; l’organisation de tables rondes de haut niveau; une plus grande participation des ONG. Un certain nombre de délégations ont souligné la nécessité de préserver le caractère technique et intergouvernemental de la Commission. La représentante de Cuba a souligné que toute modification apportée aux procédures de communication devront se faire sous le prisme des décisions relatives aux méthodes de travail.
La Commission poursuivra son débat général demain jeudi 8 mars à partir de 11 heures. La célébration de la Journée internationale de la femme sur le thème "les femmes, la paix et la sécurité" aura lieu à partir de 9 heures 45 en salle de conférence 3.
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