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CD/G/487

CONFERENCE DU DESARMEMENT : MYANMAR, NOUVELLE ZELANDE, MALAISIE, SUEDE, CHINE, ETATS-UNIS ET ALLEMAGNE PRENNENT LA PAROLE

16/02/2001
Communiqué de presse
CD/G/487


CONFERENCE DU DESARMEMENT : MYANMAR, NOUVELLE ZELANDE, MALAISIE, SUEDE, CHINE, ETATS-UNIS ET ALLEMAGNE PRENNENT LA PAROLE


Genève, le 15 février 2001 -- La Conférence du désarmement a entendu, ce matin, les représentants de Myanmar, de la  Nouvelle Zélande (qui intervenait  également au nom de l'Afrique du Sud), de la Malaisie, de la Suède, de la Chine, des Etats-Unis et de l’Allemagne.  Ils sont intervenus sur différentes questions de désarmement, traitant en particulier de l’impasse dans laquelle se trouve la Conférence du désarmement et des mesures à prendre pour en sortir rapidement en réunissant un consensus sur le programme de travail.


Le Représentant de Myanmar a ainsi proposé que, la Présidence convoque des réunions plénières consacrées aux questions de fond inscrites à l'ordre du jour, lequel a été  adopté en début de la session, ceci afin de redonner de la vigueur à la Conférence et renouer le dialogue.


D’autres intervenants ont exprimé leur soutien aux propositions de l’Ambassadeur Amorim telles qu’elles figurent au document CD 1624. On a également mis l'accent sur l'importance cruciale que revêt l'application sans tarder des recommandations de la Conférence de révision du Traité de non-prolifération nucléaire qui s’est réunie l'année dernière. Les questions du désarmement nucléaire et de la prévention de la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique demeurent les principales causes de l'impasse. L'importance de préserver le Traité ABM sur les missiles anti-balistiques a été également soulignée.


Le Représentant de la Malaisie a, pour sa part,  indiqué que son pays a détruit tout son stock de mines antipersonnel.  Cette destruction a été menée à son terme le 23 janvier 2001.  Ainsi, la Malaisie s’est-elle acquittée de ses obligations en vertu de l’article 4 de la Convention interdisant les mines antipersonnel.


En sa qualité de Président de la Conférence du désarmement, le Représentant du Canada a déclaré que sa présidence arrive à son terme sans que le mandat qui lui a été assigné, ait été rempli.  Cette issue ne surprend sans doute pas, mais néanmoins il est très regrettable que l’on n’ait rien pu faire pour sortir de l’impasse.  Malgré tous les efforts, un consensus qui eût rendu possible l’adoption d’un programme de travail sur la base du document CD1624, n’a pas été réuni, ceci en raison de la persistance de divergences sur les principales questions à l’origine du désaccord.


La prochaine réunion de la Conférence du désarmement aura lieu le jeudi 22 février à 10 heures.


Déclarations


M. MYA THAN, (Myanmar) a souligné l'importance de la Conférence du désarmement en tant qu'instance multilatérale unique pour les négociations sur le désarmement. Rappelant, à l’appui, les importants accords multilatéraux qui ont pu être réalisés au sein de la Conférence, il a estimé que la Conférence en elle-même n’est pas responsable des difficultés qu’elle rencontre depuis un certain temps, car, a-t-il dit, ces difficultés sont dues à l’absence de volonté politique de la part des  États.  Malgré les efforts successifs de la Présidence, afin de trouver le consensus nécessaire à la poursuite des travaux, les résultats n'ont pas été jusqu’ici à la mesure des espoirs. Beaucoup s’en faut.  Par conséquent, la question est maintenant de savoir comment poursuivre les travaux, en l’absence d'accord sur le programme de travail.


En réponse, et pour tenter de sortir de cette désolante impasse, Myanmar propose que le Président, tout en poursuivant ses consultations, convoque des réunions plénières consacrées aux différentes questions de fond inscrites à l’ordre du jour que la Conférence a adopté au début de la session de 2001. Parallèlement, le Président continuera à conduire des consultations informelles sur la manière dont la Conférence devrait avancer. Le Représentant de Myanmar a précisé que le but de cette proposition n'était pas de se substituer aux efforts actuels, mais plutôt de contribuer à réaliser un consensus sur le programme de travail.


M. CLIVE PEARSON (Nouvelle Zélande), intervenant également au nom de l'Afrique du Sud (dans le cadre d'un mémorandum de coopération sur les questions de désarmement entre les deux pays), a rappelé que les États parties au Traité de non-prolifération des armes nucléaires ont accepté l’an dernier, au cours de la Conférence de révision, une série d’engagements dans le but de relancer et redonner vigueur au processus de désarmement nucléaire et de non-prolifération.  Parmi ces engagements, deux portent respectivement sur la mise en place d'un organe subsidiaire approprié avec pour mandat de traiter des questions de désarmement nucléaire, et sur la nécessité d’entreprendre des négociations devant aboutir à l’adoption d’un traité sur les matières fissiles.  En prenant ces deux engagements, la Conférence de révision a invité la Conférence du désarmement de trouver rapidement un accord sur son programme de travail ce qui permettrait le lancement immédiat de telles négociations, l’objectif étant d’aboutir à un accord dans un délai de 5 ans.


Le Représentant de la Nouvelle Zélande a affirmé que son pays, ainsi que l’Afrique du Sud sont favorables à des réductions unilatérales des armements, mais qu’en revanche, elles n’appuient pas une quelconque action unilatérale qui pourrait avoir un impact négatif sur le désarmement, le contrôle des armements et la non-prolifération. Dans cette perspective, la Nouvelle Zélande et l'Afrique du Sud soutiennent les efforts pour faire évoluer le texte du Traité de non prolifération des armes nucléaires, car le moment est venu pour les Etats parties de mettre en œuvre avec détermination les engagements découlant de ce traité.


M. RAYA REYA (Malaisie) a indiqué que son pays qui a ratifié le 22 avril 1999 la Convention interdisant les mines antipersonnel, a détruit entre le 15 et le 23 janvier 2001 tout son stock de mines antipersonnel, au total 94 263 mines.  Ainsi, la Malaisie s'est-elle acquittée de ses obligations en vertu de l ’article 4 de la Convention, devenait le premier pays d'Asie à s’être totalement débarrassée des mines antipersonnel.


M. HENRIK SALANDER (Suède), prenant la parole au nom de l'Union européenne et des pays associés, a déploré l’impasse dans laquelle se trouve la Conférence depuis un certain temps déjà et son incapacité à se mettre d’accord sur un programme de travail. Cependant, l’année 2000 n’a pas été totalement perdue, puisque la Conférence de révision de Traité de non-prolifération des armes nucléaires a connu un succès notable.  Il a rappelé à cet égard que le document final de la Conférence de révision n’a pas manqué de faire  référence a deux importantes questions du ressort de la Conférence du désarmement, en faisant remarquer en particulier que les États parties au traité ont appelé de leurs vœux le commencement de négociations sur ces deux questions qui  concernent l’une l’élaboration d’un traité sur les matières fissiles et l’autre la mise en place d'un organe subsidiaire dans le domaine du désarmement nucléaire.


L'impasse dans laquelle se trouve depuis déjà un certain temps la Conférence du désarmement, a déclaré M. Salander, empêche de lancer les négociations sur un traité multilatéral, non-discriminatoire et internationalement et effectivement vérifiable interdisant l'utilisation des matières fissiles pour la production d'armes nucléaires.  Il faut sortir de cette impasse.  L'Union européenne espère que la Conférence saura surmonter ses problèmes et s'acquitter de ses responsabilités et qu’elle parviendra bientôt à se mettre d’accord sur un programme de travail donnant ainsi suite aux décisions contenues dans le document final de la Conférence de révision du Traité de non‑prolifération des armes nucléaires.   Le Représentant de la Suède a indiqué que l’Union européenne est d’avis que la proposition Amorim réunit les conditions et les  éléments d’un accord que la Conférence pourrait conclure rapidement.


M. HU XIAUDI (Chine) a déclaré que le vieux concept de sécurité basé sur les alliances militaires et l’accroissement des armements dans le souci de rechercher la sécurité absolue pour un seul pays, au détriment des intérêts des autres, doit être abandonné. Le vingt et unième siècle a besoin d’un nouveau concept de sécurité fondé sur la confiance réciproque, l’équité, l’égalité, la coopération et la recherche du dialogue dans la résolution des différends.  Dans ce nouveau siècle, la Chine restera fidèle à ses principes, positions et propositions dont ceux de préserver la sécurité stratégique et la stabilité, la promotion du désarmement nucléaire, la prévention de la course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique.  La chine estime que le progrès dans le domaine du désarmement nucléaire doit être axé sur le maintien de l’équilibre stratégique global et la stabilité, ainsi que sur la garantie que la sécurité de tous les pays n’en souffre pas. En tant qu’État nucléaire, la Chine n’a jamais éludé ses responsabilités et ses obligations en ce qui concerne le désarmement nucléaire. En effet, la Chine a toujours fait une contribution positive à la cause du désarment en poursuivant une politique nucléaire et rationnelle.


Le Représentant de la Chine a estimé que dans le domaine du désarmement les tâches les plus urgentes et impératives doivent actuellement être de préserver le Traité ABM sur les missiles antimissiles et de prévenir une course aux armements dans l’espace.  Elles sont indispensables pour les mesures de suivi telles que prévues dans le document final de la Conférence de révision du Traité de non‑prolifération.  Il a rappelé que son pays a appuyé les négociations préliminaires et les conclusions d’un traité sur les matières fissiles, en partant du principe que la stabilité stratégique globale est assurée et que le processus de désarmement nucléaire se poursuit.  Les armes nucléaires peuvent être éliminées au cours de ce nouveau siècle, et cette élimination dépend de l'équilibre et de la réduction progressive des armes nucléaires.


Le Représentant de la Chine a souligné que le Traité ABM constitue la pierre angulaire  du maintien de la stabilité stratégique globale, et que, pour cette raison, il doit être scrupuleusement respecté. Toute tentative d’en saper l’intégrité ainsi que son efficacité, quelle que soit la raison, amènera des conséquences négatives de grande portée sur la paix et la sécurité internationale.  En même temps, le système de défense antimissile actuellement en voie de développement pose de sérieuses menaces d’arsenalisation de l'espace. Prendre des mesures efficaces pour prévenir la course aux armements dans l’espace est devenu une priorité majeure pour la communauté internationale.  Aussi, la Conférence devrait-elle remettre en place un Comité Ad Hoc avec pour mandat de négocier en vue de son adoption un instrument légal ou des instruments de prévention de la course aux armements dans l’espace. La Chine est vivement préoccupée que le pays qui conduit des essais militaires dans l’espace et qui arsenalise l’espace extra-atmosphérique, ait unilatéralement fait obstruction aux négociations pour la prévention de la course aux armements dans l’espace au sein de la Conférence en niant tout risque d’arsenalisation de l’espace et de course aux armements dans l’espace.  Il y a trois mois, quelqu’un a accusé la Chine d’être responsable de l’impasse dans laquelle se trouve la Conférence en créant des liens entre les points à l’ordre du jour.  On avait voulu dénaturer les faits. Il est évident aujourd’hui que les raisons de cette impasse sont à rechercher dans la menace à la stabilité stratégique et dans l’arsenalisation de l’espace ainsi que dans la course aux armements dans l’espace.


Sans aucun doute, a poursuivi-t-il le Représentant de la Chine, les efforts pour un contrôle international des armements et du désarmement sont à  la croisée des chemins, les menaces les plus grandes étant les tentatives d’ignorer Traité ABM et de favoriser une course aux armements dans l'espace. D ès lors, formuler un programme de travail complet et équilibré et commencer les négociations sur des questions telles que la prévention de la course aux armements dans l'espace, le désarmement nucléaire, le traité sur les matières fissiles et les garanties de sécurité négative, constituent non seulement une obligation pour la Conférence du désarmement, mais représentent également la seule voie possible de sortir de l’impasse actuelle et d’accomplir des progrès. La Chine, au demeurant, appuie les propositions Amorim comme base pour poursuivre des négociations.


M. ROBERT GREY (États-Unis) a déclaré que la proposition de l’Ambassadeur Amorim demeure une base solide pour la recherche d’un consensus au sein de la Conférence. Quelques semaines après que l'Ambassadeur Amorim eût lancé sa proposition, M. Abdelkader Bensmail, ancien Secrétaire général adjoint de la Conférence, a fait remarquer dans son discours d’adieu, que «la préparation du terrain pour les futures négociations, par des discussions et un travail technique, est un préalable pour engager de véritables négociations.  Toutes les négociations importantes ont été précédées par une étape de pré-négociation, au cours de laquelle prend forme une approche de l’existence d’un problème de sécurité, lequel doit être surmonté au plan multilatéral. Ce processus peut être ardu et très long».  M. Bensmail a implicitement voulu donner une appréciation de l’approche suivie par la Conférence et qui est de s’occuper en même temps et à la fois des trois questions qui sont au centre de la controverse actuelle : les négociations pour conclure un Traité pour l ’élimination des matières fissiles, les délibérations de la Conférence sur la question relative au désarmement nucléaire, et l’espace extra-atmosphérique. La phase de pré-négociation sur le traité pour les matières fissiles, a estimé le représentant, a été conclue il y a bien longtemps.


Le Représentant des États-Unis a ajouté que dans de récentes déclarations, des responsables russes et chinois semblent avoir créé un lien entre les négociations sur le traité concernant les matières fissiles et celles sur un nouveau traité sur l'espace extra-atmosphérique.  Les États-Unis n'ont lié le traité sur les matières fissiles à rien d'autre, et ils sont prêts à donner leur accord à un programme de travail de la Conférence du désarmement demandant la mise en place d'un Comité Ad Hoc sur le désarmement nucléaire et un Comité Ad Hoc sur l'espace extra-atmosphérique. Les États-Unis pensent que les questions sur l’espace extra-atmosphérique n’étaient pas mûres pour être négociées au sein de la Conférence, et ils n’ont pas compris pourquoi ceux qui ne partagent pas ses vues, ont, de façon qui n’est ni sage ni réaliste, insiste pour des négociations immédiates relatives à un nouveau traité sur l’espace, une approche tactique diplomatique qui a eu de façon évidente l’effet de bloquer les discussions sur les véritables enjeux qu’ils affirmaient par ailleurs avoir à cœur. Les États-Unis sont prêts à participer à des discussions organisées, dans le but d’examiner ces questions dans le contexte de  négociations actives et continues sur un traité concernant les matières fissiles.


Les États-Unis et la Fédération de Russie, a poursuivi le Représentant des États-Unis, ont réduit de manière significative leurs arsenaux militaires, et les États-Unis restent attachée à d’autres réductions de l'armement nucléaire. Il est extrêmement difficile de croire que la sécurité physique et le destin de centaines de millions d’êtres humains doit rester continuellement l’otage d’une perspective de subite annihilation.  Il est possible que la nouvelle Administration des États-Unis examinera à nouveau ces questions dans les prochaines semaines, il n'est pas cependant prématuré de souligner que les systèmes de défense antimissile pourraient renforcer la stabilité stratégique et réduire encore davantage le danger d’un recours aux  armes nucléaires. Dans le but de faciliter le processus à long terme de désarmement nucléaire, les États membres de la Conférence pourraient décider de lancer les négociations sur le traité concernant les matières fissiles. De leur côté, les États-Unis pourraient être d’accord sur la mise en place d’un Comité Ad Hoc dans lesquels les États membres discuteraient des questions relatives au désarmement nucléaire. Les États-Unis ont aussi accepté à contrecœur la mise en place d’un Comité Ad Hoc dans lequel les  États membres pourraient discuter des questions relatives à l’espace extra-atmosphérique. Ayant accompli ces deux importants et difficiles pas, les États-Unis sont allés beaucoup plus loin qu’ils le pouvaient.


M. GUNTHER SEIBERT (Allemagne) a déclaré que sa délégation pourrait apporter son appui aussi bien à la proposition d’origine, telle que formulée par l’Ambassadeur Amorim, qu’à la proposition du Président de la Conférence.  Il estime que les consultations devraient se poursuivre et que la Conférence doit maintenant se déterminer et dire ce qu’elle devra faire en attendant qu ’un accord soit trouvé aux différentes questions importantes sur lesquelles les divergences persistent.  La délégation allemande accueille favorablement l’initiative du Myanmar et va l’examiner de près.  Elle est prête à explorer toutes les voies possibles qui puissent sortir la Conférence de l’impasse où elle se trouve.


M. CHRISTOPHER WESTDAL (Canada), Président de la Conférence, a déclaré que sa présidence arrivera à son terme vendredi 16 février sans avoir rempli son mandat.  Ceci ne surprendra sans doute pas, mais il est néanmoins regrettable qu’on n’ait pas été en mesure de sortir la Conférence de l’impasse en réunissant un consensus sur le programme de travail.  Il a pensé préparer une recommandation en vue d’un programme de travail immédiat sur la base du document CD 1624,  mais le consensus n'a pas pu être atteint, ceci en raison de l’absence d'accord sur un mandat relatif à la question de la prévention de la course aux armements dans l'espace.  M. Westdal a indiqué qu’il y a eu un large appui à un mandat plus solide du Comité Ad Hoc sur le désarmement nucléaire.  Le contexte plus large dans lequel le changement du mandat sur le désarmement nucléaire et/ou d’autres mandats contenus dans le document CD 1624 pourrait être modifié consensuellement, ferait l’objet de consultations intenses de la part de ses successeurs.


L’Ambassadeur Westdal a dit qu’il était clair que non seulement tout le travail formel devra commencer en même temps pour que tout le processus puisse s’amorcer, mais que, maintenant, étant donné que les discussions et négociations étaient partie intégrante du CD 1624, les liens contenus dans la proposition menacent de rendre impossible les discussions sur tous les autres sujets qui ne sont pas inclus dans le programme, laissant la Conférence dans la dangereuse position de devoir traiter de manière crédible, sans pour autant toucher au matériel fissile, au désarmement nucléaire ou à la prévention de la course aux armements dans l'espace.  De même, les États parties ont appris dans le courant du dernier mois que, étant donné les relations entre les puissances, dominées par des convulsions doctrinaires et des déclarations et gestes de grande portée sur la sécurité, il n'était pas possible actuellement ou dans un avenir proche, de trouver un accord sur un programme de travail de la Conférence.  Les États membres devraient décider que le temps est venu de revoir le rôle et le travail de la Conférence en l’absence d’un programme de travail consensuel, qui se traduira par la recherche et la définition des valeurs que la Conférence pourrait ajouter aux intérêts communs des membres, pendant que se poursuit la recherche pour un accord sur le programme formel de travail.  Il y a un nombre de questions auxquelles la Conférence devrait donner des réponses crédibles, y compris celle de savoir si elle doit traiter tous les sujets à la fois ou aucun.


En conclusion, l'Ambassadeur Westdal a demandé aux États parties d'utiliser la Conférence pour construire la solidarité humaine de manière à éviter à jamais ce qui serait la dernière plus grande guerre sans limites.  La Conférence devrait être utilisée pour rechercher une base commune, servir les intérêts que tout le monde partage, et pour respecter ce qui est le devoir naturel de contrôle, maintien et élimination de l'arsenal nucléaire.


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