UN PROJET DE RESOLUTION EST PRESENTE EN FAVEUR DU MAINTIEN DE VANUATU SUR LA LISTE DES PAYS LES MOINS AVANCES JUSQU'EN L'AN 2000
Communiqué de Presse
AG/EF/252
UN PROJET DE RESOLUTION EST PRESENTE EN FAVEUR DU MAINTIEN DE VANUATU SUR LA LISTE DES PAYS LES MOINS AVANCES JUSQU'EN L'AN 2000
19971119 Mise en oeuvre d'Action 21 : l'Assemblée générale devra demander aux pays développés de remplir leurs engagementsLa Deuxième Commission (économique et financière) a entendu cet après- midi la présentation de cinq projets de résolutions faite par la République- Unie de Tanzanie au nom du Groupe des 77 et la Chine. Aux termes d'un projet relatif au rapport du Comité de la planification du développement, dans le cadre du point relatif au rapport du Conseil économique et social, l'Assemblée générale déciderait de maintenir Vanuatu sur la liste des pays les moins avancés jusqu'à ce que le Comité de la planification du développement se penche de nouveau sur cette question au cours de son prochain examen, en l'an 2000.
Un projet de résolution a été présenté sur le point de l'ordre du jour intitulé "environnement et développement durable". Aux termes de ce projet, relatif à la mise en oeuvre d'Action 21 et du Programme adopté lors de la dix-neuvième session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée à l'environnement et au développement, l'Assemblée générale soulignerait que, si l'on veut assurer la mise en oeuvre intégrale d'Action 21 et obtenir des résultats initiaux avant le prochain examen, prévu pour 2002, tous les gouvernements devront déployer des efforts concertés, compte tenu des domaines prioritaires qu'elle a définis à sa dix-neuvième session extraordinaire, et demanderait aux pays développés de remplir leurs engagements touchant les transferts de ressources financières et de technologie. Elle soulignerait qu'il est urgent de réapprovisionner le Fonds pour l'environnement mondial, afin qu'il puisse réaliser ses objectifs efficacement.
Concernant le point relatif au développement durable et à la coopération économique internationale, deux projets de résolution ont été présentés. Aux termes du premier, relatif à la première Décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté, l'Assemblée générale réaffirmerait qu'il convient de s'attaquer aux causes de la pauvreté dans le cadre de stratégies sectorielles en cherchant à répondre aux besoins particuliers des groupes vulnérables, de manière à réaliser l'intégration sociale et économique de ceux qui vivent dans la pauvreté. Elle réaffirmerait que les pays développés
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devraient s'efforcer d'atteindre, dès que possible, l'objectif consistant à consacrer à l'ensemble de l'aide publique au développement, comme convenu, un montant égal à 0,7 % de leur produit national brut et, lorsqu'il en a également été convenu, à réserver aux pays les moins avancés une part de ce montant se situant entre 0,15 % et 0,20 % dudit produit national brut. Elle constaterait avec préoccupation que les problèmes de la dette et du service de la dette des pays en développement continuent d'entraver les efforts déployés pour éliminer la pauvreté et, à cet égard, note que, pour utile qu'elle soit, l'initiative concernant la dette des pays pauvres très endettés n'allégera guère la dette des pays à faible revenu lourdement endettés. Le second projet de résolution est relatif à la mise en valeur des ressources humaines aux fins du développement.
Le cinquième projet porte sur l'intitulé "formation et recherche: Institut des Nations unies pour la formation et la recherche". Aux termes de ce projet, également présenté par l'Australie, l'Assemblée générale réaffirmerait l'utilité de l'UNITAR, engagerait de nouveau tous les gouvernements et les institutions privées à fournir un appui financier à l'Institut et demanderait instamment aux États qui ont cessé de verser des contributions volontaires d'envisager de recommencer à le faire, compte tenu des progrès qui ont été réalisés dans la restructuration et la revitalisation de l'Institut.
La Commission était en outre saisie d'une lettre du Président de l'Assemblée générale, par laquelle celui-ci demande au Président de la Deuxième Commission d'entreprendre, en son nom, des consultations avec les Etats Membres sur la date et les modalités du premier dialogue de haut niveau de deux jours, qui aura pour thème l'impact socio-économique de la mondialisation et de l'interdépendance et leurs implications politiques.
La prochaine réunion de la Deuxième Commission aura lieu demain, jeudi 20 novembre, à 15h30.
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RAPPORT DU CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
Présentation d'un projet de résolution
Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.28, relatif au rapport du Rapport du Comité de la planification du développement et présenté par l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la République-Unie de Tanzanie au nom du Groupe des 77 et la Chine, l'Assemblée générale déciderait de maintenir Vanuatu sur la liste des pays les moins avancés jusqu'à ce que le Comité de la planification du développement se penche de nouveau sur cette question au cours de son prochain examen, en l'an 2000.
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET COOPÉRATION ÉCONOMIQUE INTERNATIONALE
Présentation de projets de résolution
Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.30, présenté par la République-Unie de Tanzanie au nom du Groupe des 77 et de la Chine et relatif à la première Décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté, l'Assemblée générale, déclarerait de nouveau que la première Décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté a pour objectif principal de parvenir à éliminer la pauvreté absolue et de faire reculer sensiblement la pauvreté en général dans le monde. Elle réaffirmerait qu'il convient de s'attaquer aux causes de la pauvreté dans le cadre de stratégies sectorielles et en cherchant à répondre aux besoins particuliers des groupes vulnérables, de manière à réaliser l'intégration sociale et économique de ceux qui vivent dans la pauvreté. Elle réaffirmerait également que, dans le cadre de l'action d'ensemble visant à éliminer la pauvreté, il convient d'accorder une attention particulière à la nature multidimensionnelle du problème, au contexte général et aux politiques qui, aux échelons national et international, sont de nature à conduire à l'élimination de la pauvreté, et qu'il faut s'employer activement et ostensiblement à intégrer, dans les politiques le principe de l'égalité des sexes, et recourir à l'analyse des spécificités de chaque sexe comme outil permettant de tenir compte des préoccupations des femmes dans la planification et l'application des politiques, stratégies et programmes relatifs à l'élimination de la pauvreté.
L'Assemblée générale soulignerait que, dans les pays en développement, le développement rural reste au centre des efforts d'élimination de la pauvreté, et passe souvent notamment par la réforme agraire. Elle soulignerait également qu'il importe de poursuivre les efforts pour éliminer la pauvreté dans les zones urbaines dans tous les pays.
L'Assemblée déciderait que, chaque année, la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté (17 octobre) devra être axée sur les thèmes que l'Assemblée générale aura retenus pour l'année en question. Elle demanderait de nouveau à tous les gouvernements de formuler des stratégies et politiques intégrées visant à éliminer la pauvreté ou de renforcer celles qui existent
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dans ce domaine. Elle réaffirmerait que les pays développés devraient s'efforcer d'atteindre dès que possible l'objectif consistant à consacrer à l'ensemble de l'aide publique au développement, comme convenu, un montant égal à 0,7 % de leur produit national brut et, lorsqu'il en a également été convenu, à réserver aux pays les moins avancés une part de ce montant se situant entre 0,15 % et 0,20 % dudit produit national brut.
L'Assemblée constaterait avec préoccupation que les problèmes de la dette et du service de la dette des pays en développement continuent d'entraver les efforts déployés pour éliminer la pauvreté et, à cet égard, note que, pour utile qu'elle soit, l'initiative concernant la dette des pays pauvres très endettés, même quand elle sera devenue pleinement opérationnelle, n'allégera guère la dette des pays à faible revenu lourdement endettés, et engage la communauté internationale, y compris les institutions financières internationales, à prendre d'autres initiatives majeures de remise et/ou d'allégement de la dette.
Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.31, relatif à la mise en valeur des ressources humaines aux fins du développement et présenté par la République-Unie de Tanzanie au nom du Groupe des 77 et la Chine, l'Assemblée générale soulignerait qu'il convient d'adopter une approche globale, bien conçue et intégrée, qui tienne compte de toutes les sexospécificités et prenne en considération les besoins de tous et la nécessité de créer davantage de possibilités d'emploi dans un environnement qui garantisse la liberté politique, la participation populaire, le respect des droits de l'homme, la justice et l'équité; elle encouragerait tous les pays à appliquer les politiques voulues pour assurer la mise en valeur de leurs ressources humaines en s'efforçant d'améliorer la réceptivité aux innovations technologiques;
L'Assemblée générale approuverait les efforts déployés par les pays en développement pour promouvoir la mise en valeur des ressources humaines et, à cet égard, souligne qu'une coopération internationale est nécessaire pour faire progresser la mise en valeur des ressources humaines; elle demanderait aux institutions financières et organisations internationales d'appuyer les objectifs de mise en valeur des ressources humaines et de les intégrer à leurs politiques, programmes et activités; elle soulignerait aussi que les gouvernements et institutions financières multilatérales compétentes doivent élaborer des politiques tendant à réduire les effets négatifs de ces programmes et à en améliorer les effets positifs, en n'oubliant pas que la mise en valeur des ressources humaines et la restructuration économique doivent être considérées comme des stratégies complémentaires;
L'Assemblée générale prierait le Secrétaire général d'inclure dans son rapport à l'Assemblée générale à sa cinquante-quatrième session une évaluation de l'efficacité de la contribution des activités opérationnelles à la mise en valeur des ressources humaines, ainsi qu'un bref aperçu de l'expérience acquise par le système des Nations Unies dans la mise en valeur des ressources humaines en vue de recenser les nouvelles approches susceptibles d'être mises en oeuvre pour renforcer la capacité d'exécution dudit système.
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ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE
Présentation d'un projet de résolution
Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.29, relatif à la mise en oeuvre d'Action 21 et du Programme adopté lors de la dix-neuvième session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée à l'environnement et au développement, et présenté par la République-Unie de Tanzanie au nom du Groupe des 77 et de la Chine, l'Assemblée générale constaterait que le Programme relatif à la poursuite de la mise en oeuvre d'Action 21 comprend, notamment, un engagement en faveur de la mise en oeuvre d'Action 21 et des objectifs d'un développement durable, une évaluation des progrès accomplis depuis la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement dans tous les principaux domaines d'Action 21, ainsi qu'en ce qui concerne les autres textes issus de la Conférence; tout un ensemble de décisions et de recommandations visant à promouvoir des améliorations dans divers domaines sectoriels et intersectoriels d'Action 21 et, en particulier, en ce qui concerne les moyens de sa mise en oeuvre; et des décisions visant à renforcer les arrangements institutionnels, aux niveaux mondial et régional dans le domaine du développement durable.
L'Assemblée constaterait également que le développement durable exige un équilibre complémentaire entre environnement international et environnement national, et que l'écart entre pays développés et pays en développement montre bien la nécessité d'un environnement économique international dynamique et porteur propice à la coopération internationale, en particulier dans les domaines des finances, du transfert de technologie, de la dette et des échanges, si l'on veut maintenir et accélérer la dynamique de progrès à l'échelon mondial sur la voie du développement durable.
L'Assemblée se féliciterait de la création du Forum intergouvernemental sur les forêts, sous les auspices de la Commission du développement durable, et engagerait tous les gouvernements, les organismes des Nations Unies intéressés et la communauté internationale, y compris les organisations non gouvernementales, à mettre en oeuvre le programme d'action adopté par le Groupe intergouvernemental sur les forêts. Elle soulignerait qu'il est urgent de réapprovisionner le Fonds pour l'environnement mondial, afin qu'il puisse réaliser ses objectifs efficacement, conformément à son mandat.
L'Assemblée inviterait les gouvernements à aider les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, à participer aux réunions de suivi envisagées au cours des cinq prochaines années, et à verser en temps voulu des contributions au Fonds d'affectation spéciale, pour appuyer les travaux de la Commission du développement durable. Elle soulignerait que, si l'on veut assurer la mise en oeuvre intégrale d'Action 21 et obtenir des résultats initiaux avant le prochain examen, prévu pour 2002, tous les gouvernements devront déployer des efforts concertés, compte tenu des domaines prioritaires qu'elle a définis à sa dix-neuvième session extraordinaire, et demanderait aux pays développés de remplir leurs engagements touchant les transferts de ressources financières et de technologie.
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FORMATION ET RECHERCHE : INSTITUT DES NATIONS UNIES POUR LA FORMATION ET LA RECHERCHE
Présentation d'un projet de résolution
Aux termes du projet de résolution A/C2/52/L.32, relatif à l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et présenté par la République-Unie de Tanzanie au nom du Groupe des 77 et la Chine et l'Australie, l'Assemblée générale réaffirmerait l'utilité de l'UNITAR, compte tenu de l'importance croissante de la formation au sein du système des Nations Unies et des besoins des États Membres dans ce domaine, et l'intérêt des activités de recherche liées à la formation menées par l'Institut dans le cadre de son mandat; elle engagerait de nouveau tous les gouvernements et les institutions privées à fournir un appui financier à l'Institut et demanderait instamment aux États qui ont cessé de verser des contributions volontaires d'envisager de recommencer à le faire, compte tenu des progrès qui ont été réalisés dans la restructuration et la revitalisation de l'Institut.
L'Assemblée générale ferait siennes les recommandations du Corps commun d'inspection en vue d'une division rationnelle du travail entre les institutions des Nations Unies s'occupant de formation; elle demanderait au Secrétaire général d'étudier comment fournir à l'Institut de nouvelles installations lui permettant d'organiser des programmes et des cours de formation à titre gracieux à l'intention des États et de leurs représentants accrédités auprès de l'Organisation des Nations Unies à New York, Nairobi, Genève et Vienne.
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